Préparation à la désignation (A)ACRP, mai 2023

Pourquoi la communauté de l’ACRP et ses ressources disponibles sont les meilleures parties de l’adhésion

 

Voici l’histoire d’un(e) RRP qui entre dans un nouvel endroit.

L’endroit résonne du tic-tic-tic de plusieurs détecteurs, stoïquement à l’affut de ces nanoparticules rebelles portant chacune des dizaines de millicuries, ou dois-je dire des centaines de mégabecquerels. Autrement, de sournoises gouttelettes indétectables attendent de profiter des principes de bases des techniques aseptiques pour se frayer un chemin vers des endroits indésirables. Alors que des centaines de petits tampons empestant l’alcool sont frottés ardemment sur un grand nombre de surfaces pour ensuite être poussés dans de petits tubes et émettre des éclairs de lumière dans des cristaux qui vivent dans l’obscurité, entourés de couches de plomb pour les aider à se tenir tranquilles. Un, puis un autre, et un autre, et un autre, en une succession rapide dans la danse des 500 paquets par jour désireux de s’évader.

La vitesse, mais avec précision, les fait sortir correctement, à temps et prêts pour la route à venir – les documents d’expédition et le registre en main, avec beaucoup plus qu’un contrôle en cinq points avant le départ. Quelque 24 536 km par jour et, saviez-vous qu’au Québec, si les véhicules de livraison de votre compagnie nécessitent à l’occasion d’être placardés en raison d’un « jaune 3 » embêtant (même si c’est seulement 1 % du temps), votre flotte de petits véhicules, de camionnettes ou de VUS se transforme comme par magie en dix-huit roues de 4 500 kg ?

Vous demandez ce qu’il y a à l’intérieur. Un mélange d’anciens favoris et de nouvelles découvertes qui sortent dans l’espoir de devenir populaires. Pourtant, chacune d’entre elles tombe sous le charme des 227 procédures opérationnelles normalisées, dont 25 % sont en constante révision, and under translation !

La variété met du piquant dans la vie – pour chaque test et chaque caméra, il y a quelque chose à préparer. Qu’il s’agisse de traire un troupeau prolifique de plus de deux douzaines ou d’accélérer certaines particules à 20 % de la vitesse de la lumière, il y aura de quoi cuisiner. Cependant, autant la cuisine se remplit de victuailles, il en est de même pour la poubelle.

Bien que plusieurs disparaissent rapidement, certains éléments indésirables persistent. Ils ne sont pas faciles à manipuler et malgré les nombreux programmes, personne ne semble en vouloir. Les « frères » cobalt sont notoires, mais ne sous-estimons pas leurs collaborateurs tritium ou manganèse 54 lorsque le moment vient de flâner. Quoique les volumes soient petits, lorsque vous accélérez douze heures par jour, semaine après semaine, mois après moi, année après année… vous voyez le portrait. Trouver des solutions pour préparer moins de solutions et réduire les volumes est la clé pour le moment.

Dans une zone isolée et fortement surveillée avec des alarmes réside le meilleur ami du RRP, l’iode 131. Très réactive, volatile et ayant souvent un comportement assez imprévisible, il est maintenu en confinement avec des gardes armés de qualité nucléaire provenant des escouades Carbone KI et Triéthylènediamine. En dépit de ces mesures de sécurité, de nombreux protocoles de surveillance sont en place pour les thyroïdes, ainsi que pour l’air intérieur et extérieur.

Bien que souvent recouvert d’une peinture époxy spéciale qui peut endurer l’assaut constant des désinfectants puissants et parce que le prix du platine ne semble tout simplement pas baisser, plusieurs douzaines d’haltérophiles et des équipements maintiennent à eux seuls les producteurs de plomb en affaires.

Ainsi, quand les sons familiers de la LSRN viennent s’écraser sur ceux de Santé Canada, de Transports Canada, de l’IATA, de la CTQ, du MTO, de l’ACSTA, du MOL et de la CNESST, il est bien d’être en mesure de tendre la main aux autres pour obtenir des conseils. Ne serait-ce que pour partager, qui d’autre est là ? Leçons apprises ? Meilleures pratiques ? Solutions qui peuvent être modifiées et adaptées.

Comme on dit, un fardeau partagé est un fardeau divisé en deux… ou en quatre ? Ou en trois centième ?

 

Valerie Phelan

Valerie est membre de l’ACRP depuis 2002 et a siégé au sein de plusieurs comités, au sein du conseil d’administration et à titre de présidente en 2018.

Elle a obtenu son baccalauréat en physique de l’Université de Boston en 1996 et a passé les deux années suivantes à l’Université McGill à étudier la physique des hautes énergies, la biologie et la chimie organique avant d’aller à l’Université de Toronto, où elle a complété une maîtrise en santé et sécurité au travail en 2001.

Valerie a commencé à travailler à l’Université de Toronto en tant que responsable de la radioprotection en 2001, est passée au University Health Network en 2003, puis est retournée à l’environnement, à la santé et à la sécurité plus larges à l’Université Ryerson (maintenant l’Université métropolitaine de Toronto) en 2008. Elle est responsable de la radioprotection chez Isologic Innovative Radiopharmaceuticals depuis 2016.

 

Vous voulez lire d’autres articles comme celui-ci ?

Le Bulletin de l’Association canadienne de la radioprotection (ACRP) est une publication essentielle à tout professionnel de la radioprotection du Canada. Son contenu éditorial procure aux professionnels de la radioprotection les enseignements, l’information, les conseils et les solutions utiles, tous nécessaires pour demeurer à l’avant-garde de la profession.

Abonnez-vous aujourd’hui pour que nous vous envoyions un courriel chaque fois qu’un nouveau numéro est mis en ligne. Revisitez souvent le site entre chaque numéro pour obtenir les mises à jour et consulter de nouveaux articles.

Ne ratez aucun numéro. Abonnez-vous dès aujourd’hui !

Abonnez-vous

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *