Message du rédacteur, mai 2022

Dave NivenJe n’aurais jamais pu deviner tout ce qui allait se produire entre mon dernier éditorial de l’automne et celui-ci. Seulement quelques mois se sont écoulés, mais une nouvelle vague de la pandémie est arrivée et est repartie.

J’avais prévu que les inspecteurs de la CCSN retourneraient bientôt à des inspections en personne, mais c’était sans tenir compte de la propagation d’Omicron. Maintenant, c’est le bon moment et une inspection sur place est planifiée à la fin avril au University Health Network de Toronto où je travaille – à moins qu’il y ait d’autres développements, bien sûr.

L’inspection se fera en mode hybride, ce qui signifie que l’équipe d’inspection examinera les documents avant l’arrivée des membres sur place. Cela a du sens pour moi. Pourquoi passer une journée de plus sur la route uniquement pour lire des documents que vous pourriez lire dans le confort de votre foyer ?

Bien sûr, le « confort de votre foyer » pourrait aussi ne plus s’appliquer dans les jours à venir. Plusieurs employeurs mettent en œuvre leur plan de retour au travail après la pause imposée par Omicron. Une grande partie de ce retour au travail sera également en mode hybride, avec des journées de travail au bureau et à distance. Le mot hybride pourrait être en lice pour le mot de l’année 2022. Tant que rien ne se produit pour créer une sorte de super raton-écureuil hybride dans le centre-ville de Toronto, ça me convient.

Au moment d’écrire ceci, l’invasion de l’Ukraine par les Russes en est à sa deuxième semaine. J’ai le cœur brisé pour tous ceux qui ont été forcés de fuir leur foyer ou ceux qui ont perdu leur vie en le protégeant. Je suis un grand adepte de jeux de société et j’ai souvent joué à des jeux comme Axis and Allies qui se déroulent principalement pendant les guerres mondiales. Tout cela était abstrait et éloigné de la réalité – lancer le dé, déplacer des pièces sur une planche et prendre le contrôle de villes ou de pays. Les événements actuels sont cependant tout, sauf abstraits. Peut-être un jour y aura-t-il une autre édition de la série Axis and Allies qui inclura ce conflit, mais je ne peux m’imaginer que j’aurai envie de jouer à ce jeu, ou même à n’importe quel autre jeu de guerre à ce stade.

Je ne m’attendais pas non plus à entendre autant parler de Tchernobyl, du moins pas depuis la série de HBO. Cependant, avec la prise de contrôle de Tchernobyl par l’armée russe et avec les incendies qui éclatent dans une autre centrale nucléaire, les risques associés aux centrales nucléaires sont de nouveau sur la scène publique. De la même façon que ma partenaire, une épidémiologiste, s’est fait poser une multitude de questions sur la COVID par des amis et des membres de la famille pendant la pandémie ; on m’a posé des questions au cours des derniers jours sur les risques provenant des centrales nucléaires prises dans le conflit.

« La centrale va-t-elle exploser en raison de l’incendie ? »

« Que signifient des niveaux élevés de rayonnement ? »

Je fais de mon mieux pour me souvenir de la théorie que j’ai apprise il y a de nombreuses années, mais ayant seulement mis les pieds à deux occasions dans une centrale nucléaire, je ne suis certainement pas la personne la mieux qualifiée pour répondre à ces questions. Autant je trouve difficile d’admettre que je ne connais pas la réponse, autant il est important de reconnaitre que je ne sais pas ou, à tout le moins, que je devrai prendre le temps de chercher. De façon générale, il y a suffisamment de désinformation ces jours-ci et je détesterais en ajouter accidentellement, même si c’est au cours d’une conversation dans le cadre d’un dîner de famille ou avec des amis.

Bien que tous les professionnels de la radioprotection n’aient pas une connaissance approfondie de l’énergie nucléaire, un des membres d’affaires de l’ACRP, l’Institut de radioprotection du Canada, fournit des conseils d’experts dans une publication de blogue intitulée « Ukrainian Nuclear Power Plants in the War Zone: Should Canadians be Concerned? » (en anglais seulement).

Liz Krivonosov caricature, 2008

Tanya Vlaskalin, Liz Krivonosov, et Gary Wilson, 2015

Avant de terminer, je m’en voudrais de ne pas féliciter Liz Krivonosov pour sa retraite !

Liz était le secrétariat de l’ACRP lorsque j’ai joint l’ACRP en 2009 et elle a été un pilier de cette association. En fait, c’est à la suite d’un commentaire de sa part que j’ai sérieusement envisagé de me présenter comme président, lorsque je l’ai fait.

Avec des décennies d’expérience en radioprotection et dans d’autres domaines, y compris la création et la gestion de sa propre entreprise Krivonosov Risk Management Consultants, (par l’intermédiaire de laquelle elle a également soutenu l’ACRP), elle a certainement mérité sa retraite. Espérons que personne ne la laisse quitter le Comité des congrès pour un certain temps afin que nous puissions nous assurer qu’elle devra venir socialiser avec nous au moins une fois par année pour un avenir prévisible.

 

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