Coin du spécialiste de la radioprotection, octobre 2024
Questions sur les temps morts
Bienvenue à nouveau au Coin du spécialiste de la radioprotection !
Dans ce numéro, nous explorons le temps mort, c’est-à-dire période après l’enregistrement d’une particule ou d’une impulsion pendant laquelle un détecteur est incapable d’en enregistrer une autre.
Dans cet exemple, vous avez une sonde cylindrique d’iodure de sodium (NaI) de 2,54 cm x 2,54 cm (1 po x 1 po) connectée à un débitmètre portatif typique. Le temps mort nominal pour la combinaison détecteur/débitmètre est de 10 µs par impulsion. Vous voulez utiliser une sonde pour la détection de la contamination lors de TEP (gamma de 511 keV, 2 photons par désintégration).
En raison de sa demi-vie plus longue, vous aimeriez utiliser le Cs 137 (662 keV, 0,85 photon par désintégration) comme source de substitution pour la calibration. Vous avez une source de contrôle de 10 µCi (370 kBq) que vous pouvez utiliser pour vérifier l’efficacité du détecteur et l’étalonnage de routine.
La sonde de NaI possède les propriétés suivantes :
- ρ (densité) = 3,67 g cm-3
- µ/ρ (coefficient d’atténuation de masse) à 662 keV ≈ 7,75 E-2 cm2g-1
- µ/ρ (coefficient d’atténuation de masse) à 511 keV ≈ 9,0 E-2 cm2g-1
Question 1
Quel est le rapport attendu entre l’efficacité pour des isotopes lors de TEP et l’efficacité pour le Cs 137 ?
Show Answer
Vous effectuez une série de mesures en utilisant le Cs 137 : Show Answer
Vos résultats à la question 2 laissent perplexe. Les mesures sont de 2,1 % au contact, mais augmentent à 5 % à 1 cm, puis diminuent à 2,2 % à 2,5 cm, à 0,2 % à 10 cm et à 0,02 % à 30 cm de distance. Pourquoi ? Show Answer
Jeff se décrit comme un « vieux rouspéteur grognon » qui a pris sa retraite de la division des accélérateurs et des installations de classe II de la CCSN en janvier 2021 après 17 ans au sein de la division. Avant ça, il a passé 20 ans chez ActionCancer Manitoba. Durant ses dernières années à cet endroit, il a été responsable de la radioprotection pour les installations de radiothérapie. Tout au long de ses deux carrières, il a eu de nombreuses occasions d’explorer une vaste gamme de sujets liés à la radioprotection, y compris les rayons X non ionisants, de diagnostic, la médecine nucléaire, la radiothérapie médicale, la production d’isotopes par cyclotron et même les accélérateurs de recherche à haute énergie. Pour une raison étrange, les deux établissements lui ont aussi permis d’enseigner les fondements de la radioprotection et la conception de protection contre les rayonnements et d’offrir du mentorat (corrompre) les jeunes membres du personnel. Le point culminant de sa vie professionnelle a été en 2020 quand l’ACRP lui a remis le Prix de fondateur commémoratif Richard V. Osborne. Maintenant que Jeff est à la retraite, il passe la majorité de son temps à essayer de golfer (avec peine), faire de la poussière dans le sous-sol (menuiserie) ou à collectionner des morceaux de papier souillé (c.-à-d. des timbres). Il adore le whisky écossais single malt et en a d’ailleurs plus de bouteilles que ce que son foie peut prendre. Il continue de toucher à la radioprotection et est toujours membre de l’ACRP (habituellement après 18 rappels de renouveler son adhésion puisqu’il perd la mémoire en raison de son âge). Le Bulletin de l’Association canadienne de la radioprotection (ACRP) est une publication essentielle à tout professionnel de la radioprotection du Canada. Son contenu éditorial procure aux professionnels de la radioprotection les enseignements, l’information, les conseils et les solutions utiles, tous nécessaires pour demeurer à l’avant-garde de la profession. Abonnez-vous aujourd’hui pour que nous vous envoyions un courriel chaque fois qu’un nouveau numéro est mis en ligne. Revisitez souvent le site entre chaque numéro pour obtenir les mises à jour et consulter de nouveaux articles. Ne ratez aucun numéro. Abonnez-vous dès aujourd’hui !Question 2
Question 3
Jeff Sandeman
Vous voulez lire d’autres articles comme celui-ci ?