Auteur : Erin Curry, directrice régionale de l’Association canadienne des scientifiques et des technologues en radon (ACSTR)
La décision du gouvernement du Canada d’harmoniser sa limite d’exposition au radon avec les lignes directrices de Santé Canada a été bien accueillie au sein de l’industrie du radon L’Association canadienne des scientifiques et technologues de radon encourage maintenant les provinces à aborder la question du radon dans les milieux de travail.
Dans l’esprit de « Travailler ensemble » (le thème du congrès 2023 de l’ACRP), Erin Curry, directrice régionale de l’Association canadienne des scientifiques et des technologues en radon (ACSTR), demande comment nous pouvons mieux soutenir les organisations et les individus qui travaillent à la sensibilisation au radon. Elle dit qu’en tant qu’associations regroupant des professionnels ayant un intérêt commun, l’ACRP et l’ACSTR savent que nous irons plus loin en forgeant des partenariats, en jouant sur nos forces et, en matière de sensibilisation, en n’abandonnant pas! Il faut un effort constant au fil du temps pour voir des résultats.
L’année dernière, Erin Curry, la directrice régionale de l’Association canadienne des scientifiques et des technologues en radon (ACSTR), a examiné la contribution de diverses concentrations de radon à l’intérieur à la dose annuelle efficace dans une série de deux articles du Bulletin. Dans une nouvelle série qui commence dans cette édition, elle tourne son attention vers le radon en milieu de travail. Selon elle, même si nous savons que l’exposition à des concentrations élevées de radon est liée à un risque accru de cancer des poumons, pour les professionnels de la radioprotection, l’exposition au radon au travail pourrait bien être un cas de cordonnier mal chaussé.
La responsabilité des employeurs de protéger la santé et la sécurité de leurs employés quand ils travaillent à la maison.
Le radon est la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs et on estime qu’il est à l’origine du décès de plus de 3 000 Canadiens tous les ans.
Selon la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), le rayonnement du radon inhalé par le Canadien moyen constitue environ la moitié de la dose efficace annuelle provenant du rayonnement ambiant naturel.